On a coutume de dire qu’on a le « moral dans les chaussettes ». Ma marque de chaussettes préférées étant Archiduchesse, j’ai pris l’habitude de dire que j’ai le « moral dans les Archiduchesse » quand ça ne va pas très fort… Et aujourd’hui c’est le cas.
Je vous ai récemment parlé de mes soucis de genou et de dos. J’ai commencé par voir le médecin, ce matin, qui m’a rapidement envoyée passer des radios après m’avoir examinée.
Verdict : pas de sport DU TOUT jusqu’à début novembre MINIMUM. Ah si, j’ai « le droit » de faire de la natation… ce qui représente une bien maigre consolation à mes yeux.
Je revois le médecin lundi. D’après ce que j’ai pu comprendre, le programme va se composer de séances de kiné et peut être même d’infiltration (j’aimerais bien éviter…).
Le passage au cabinet de radiologie a été assez long et plutôt angoissant. J’ai pourtant l’habitude de ce genre d’examens. J’en ai suivi plusieurs pendant l’adolescence, même des moins « drôles » et moins « communs ». Voir les assistantes plantées devant mes clichés sans rien dire, en attendant le radiologue pendant des minutes qui m’ont semblé des heures, n’a pas vraiment été une partie de plaisir. Une seule question tournait en boucle dans ma tête « est ce que je pourrai continuer mes sports préférés ? » (oui je suis d’un naturel assez « angoissée » et pessimiste…)
Le radiologue est enfin arrivé et a dicté son diagnostic à son dictaphone. J’ai été rassurée d’entendre les mots « normal » ou « pas d’anomalies ». En revanche, lorsqu’il m’a dit « il faudra peut être modifier vos habitudes sportives », j’ai ressenti un grand moment de solitude…
Bref, le sport c’est le plaisir de bouger, les bonnes sensations, le bien-être, la compétition, l’esprit d’équipe (pour les sports collectifs bien sûr) mais aussi les blessures, les examens, parfois l’angoisse d’un diagnostic, le temps de convalescence, plus ou moins long. J’avais vraiment oublié cet aspect là. Autant j’ai rapidement retrouvé les bonnes sensations et le plaisir de bouger, je me suis aussi rapidement réhabituée aux courbatures (^^) mais tout ce qui est lié aux blessures, vraiment…
Courir les médecins, les radiologues et autres kinés plutôt que faire des tours de pistes, demande de la « patience » et un certain mental, peut être encore plus important que celui nécessaire pour établir des records sur le terrain.
Je sais que certains d’entre vous ont connu de longues périodes d’arrêt pour cause de blessure. Comment avez-vous gérer cela au quotidien ?
